Une élève valaisanne en tête des Olympiades de biologie
Une Valaisanne, un Thurgovien et deux Bâlois ont remporté les médailles d’or des Olympiades suisses de biologie dimanche à Berne. Ces quatre jeunes se sont qualifiés pour les Olympiades internationales à Szeged en Hongrie du 14 au 21 juillet.
Or: Niklas Wiesmann, Jannik Wyss, Jeremy Feusi etNoemie Allet. Photo: Andreas Zingg, Olympiades de biologie. Télécharger en bas.
Argent: Valentin Baumann, Orna Frohnert, Mathis Erler et Andrea Audétat. Photo: Andreas Zingg, Olympiades de biologie
Bronze: Lisa Keller, Sean Dauwalder, David Jenny et Raphael Zumbrunn. Photo: Andreas Zingg, Olympiades de biologie
Les finalistes. Photo: Andreas Zingg, Olympiades de biologie
Photo: Olympiades de biologie
Photo: Olympiades de biologie
Photo: Olympiades de biologie
Photo: Olympiades de biologie
Noemie Allet. Photo: Andreas Zingg, Olympiades de biologie
Niklas Wiesmann. Photo: Andreas Zingg, Olympiades de biologie
Jeremy Feusi. Photo: Andreas Zingg, Olympiades de biologie
Jannik Wyss. Photo: Andreas Zingg, Olympiades de biologie
Les gagnants:
Noemie Allet, Collège Spiritus Sanctus (VS)
Niklas Wiesmann, Gymnase d’Oberwil (BL)
Jeremy Feusi, Ecole cantonale de Kreuzlingen (TG)
Jannik Wyss, Gymnasium Oberwil (BL)
Il y a quelques mois, plus de 1200 élèves étaient inscrits au concours. La biologie fait partie des Olympiades qui drainent le plus de participants. Les 18 finalistes en lice la semaine dernière avaient donc de quoi être particulièrement fiers. Noemie Allet, âgée de 19 ans et habitante de Sierre, a atteint le premier rang. Comme elle était aussi qualifiée pour la finale de chimie qui avait lieu en même temps, il lui fallait choisir. Elle a opté pour la biologie car elle y était mieux classée lors des qualifications. Déjà médaillée d’argent dans cette discipline l’an passé, Noemie est très heureuse d’avoir maintenant remporté l’or. Elle se réjouit des Olympiades internationales, même si elle prévoit que le niveau sera élevé.
Lactose, bio-informatique et petite pieuvre
Les examens ont duré une quarantaine d’heures: de mercredi à samedi, les jeunes passaient leurs journées en laboratoire. Ils devaient par exemple produire du lait sans lactose à l’aide d’enzymes et de bactéries. Ils ont également pratiqué la bio-informatique: analyser des séquences génétiques en utilisant des bases de données et des outils spécialisés sur internet. De plus, ils ont manié le scalpel pour disséquer des sépias (petites pieuvres) ainsi que des yeux de porcs. La dissection, ce n’est pas la tasse de thé de Noemie Allet: la jeune Valaisanne, qui entamera cet automne des études de biologie à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, préfère la biologie moléculaire.
Le Fribourgeois Matthieu Blanchard a raté de justesse la médaille de bronze. Mais il s’est régalé: «Ici, on a l’occasion de voir et faire des choses qu’on ne ferait jamais à l’école». On va au-delà de la théorie, «on nous force à réfléchir, et il y a plus de manipulations en laboratoire». En amont, les finalistes ont suivi une intense semaine de préparation en vue des examens. Le programme était très dense, mais ils ont eu énormément de plaisir tous ensemble, et ils étaient entraînés et stimulés par «des bénévoles ultra motivés», raconte Matthieu avec gratitude. A l’instar de beaucoup de ses camarades, il compte s’engager à son tour comme bénévole à l’Olympiade, parallèlement aux études de médecine qu’il va commencer dans quelques mois à Fribourg.
Les Olympiades de la science encouragent des jeunes, éveillent leurs capacités scientifiques et leur créativité, et montrent que la science est passionnante. Neuf Olympiades ont lieu chaque année: des ateliers, des camps, des examens et des concours pour plus de 3500 talents en biologie, chimie, géographie, informatique, mathématiques, philosophie, physique, robotique et économie. Les organisateurs sont des jeunes chercheurs, étudiants ou enseignants qui investissent bénévolement de nombreuses heures et beaucoup de cœur dans le programme national.