Deux médailles de bronze pour la Suisse aux Olympiades internationales de biologie
Les Olympiades internationales de biologie (IBO en abrégé) auraient dû avoir lieu cette année au Japon. Mais en raison de la pandémie, elles ont été remplacées par un concours virtuel. Nos quatre talents suisses n’ont cependant pas dû renoncer totalement à l’échange personnel avec leurs collègues des autres pays:
Les équipes de la Suisse et des Pays-Bas. (Image: Sarah Hilfiker)
De gauche à droite: Kalila Hörler, Kaspar Lanz, Anna Salud, Orna Frohnert (Image: Sarah Hilfiker)
Kaspar Lanz. (Image: Kaspar Lanz)
Anna Salud (Image: Anna Salud)
Succès l'an passé déjà: Orna Frohnert avec sa médaille de bronze à la finale nationale des Olympiades suisses de biologie 2019. (Image: Olympiades de biologie)
Kalila Hörler (Image: Kalila Hörler)
Le logo du «challenge IBO» en origami. (Image: Kalila Hörler)
Anna Salud, Gymnasium Oberwil (BL)
Kalila Hörler, Alte Kantonsschule Aarau (AG)
Kaspar Lanz, Gymnasium Lerbermatt (BE)
Orna Frohnert Berufsschule Aarau (AG)
Comme annoncé le 24 août, Anna Salud et Kaspar Lanz ont chacun-e remporté une médaille de bronze.
Les Pays-Bas au lieu de Nagasaki
Anna, Kalila, Kaspar et Orna s’étaient qualifié·es grâce à leur prestation aux Olympiades suisses de biologie. Comme les Olympiades internationales, celles-ci se s’étaient également déroulées différemment en raison de la pandémie: la finale n’a pas eu lieu cette année. A la place, les 4 meilleur·es participant·es du deuxième tour ont pu tester leurs connaissances au niveau international. Même si les Olympiades internationales de biologie ont été remplacées par le «challenge IBO» virtuel, les jeunes n’ont pas passé le concours depuis la maison mais se sont rendu·es à Amersfoort pour passer les examens avec les jeunes biologistes de Hollande les 11 et 12 août. Les examens théoriques ont pu être organisés en ligne sans problème. Les examens pratiques au laboratoire n’étaient toutefois pas possibles à distance. Au lieu de cela, les participant·es ont analysé des images et ont résolu des problèmes de bioinformatique.
Une belle ambiance communautaire
Après les examens, l’équipe de Suisse a passé encore quelques jours aux Pays-Bas. Kaspar a particulièrement apprécié le paysage et la belle ambiance communautaire qui régnait entre les participant·es. Anna a aussi trouvé bien de ne pas avoir été entièrement privée de l’aspect social. «Bien sûr, ça aurait été intéressant de voyager au Japon et de rencontrer des jeunes de nombreux pays. D’un autre côté, ça a été chouette de connaître moins de gens, mais mieux», commente-t-elle. Elle a participé aux Olympiades de biologie sur la recommandation de son professeur et a été tellement enthousiasmée qu’elle ne souhaite en aucun cas manquer l’édition de l’année prochaine. Kaspar, qui se passionne pour la biologie depuis l’enfance, a également entendu parler du concours par un professeur. Il a terminé son gymnase cette année et commencera ses études en sciences agraires à l’EPF Zurich en septembre. Il a choisi cette branche, car elle allie la biologie avec une forte orientation pratique. Kaspar s’intéresse à la manière dont les êtres humains se nourriront à l’avenir et comment le changement climatique, par exemple, modifiera l’agriculture.
Les Olympiades de la science encouragent des jeunes, éveillent leurs talents scientifiques et leur créativité, et montrent que la science est passionnante. Neuf Olympiades ont lieu chaque année en Suisse: des ateliers, des camps, des examens et des concours pour plus de 4000 talents en biologie, chimie, géographie, informatique, mathématiques, philosophie, physique, robotique et économie. Les organisateurs sont des jeunes chercheurs, étudiants ou enseignants qui investissent bénévolement de nombreuses heures et beaucoup de cœur dans le programme national.
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